lundi 27 novembre 2006

LES LETTRES DE MON MOULIN

Voici quelques rubriques que j’ai trouvé essentiel de reprendre dans ce blog :
Nicolas Sarkozy s’explique de A à… Z
Avec « Témoignage » celui qui se croît déjà candidat a voulu marquer les esprits.
Pour reprendre les termes d’une journaliste d’un quotidien bien connu et qui appartient a un groupe de médias proche de Monsieur Sarkozy.
On s’attendait à un livre confession mais avec « témoignage », c’est le bilan e sa vie et de son action que dresse Nicolas Sarkozy. La sortie de ce livre, écrit en seulement quatre mois, relève d’une véritable stratégie : il doit ouvrir de nouvelle perspectives. Sarkozy est en pleine métamorphose, passant de l’homme politique omniprésent sur tous les sujets intérieurs, vers le candidat de la droite voulant occuper les plus hautes fonctions. Pour cela il a besoin de rassembler, d’organiser la réconciliation générale. Manifestement, l’homme, le ministre, le candidat veut se mettre au clair vis-à-vis des Français (au moment ou ses liges sont écrites nous ne savons pas encore de quelle population de français il veut parler). Avec sa vie privée d’abord. Puisque c’est le premier chapitre qu’il aborde, en trois pages, le retour de sa épose Cécilia, « dommage qu’il n’en explique pas le départ, car il y en a beaucoup à dire », en précisant que cette fois ci « c’est pour toujours » ce qui reste à voir « fontaine je ne boirais pas de ton eau » car il existe semble t’il un gène chez les Sarkozy provocateur de la discorde familiale. Avec Chirac, ensuite. Fini le thème de la rupture « je t’aime mi non plus » : aujourd’hui il évoque son admiration pour le président de la République, même si cela ne l’empêche pas de critiquer quelques aspects de son action dans son livre. Enfin, il tente de se réconcilier avec une certaine partie de l’électorat qui pourrait encore douter de lui et qui ont parfois peur de lui. C’est ainsi qu’il se justifie sur les thèmes les pus polémiques : l’immigration, l’insécurité et non pas la « sécurité » ou encore le libéralisme. Le toujours ministre de l’intérieur poursuit encore et encore sa tournée de signatures. Comme il ne fait pas du tout l’unanimité ni au sein de son partie ni ailleurs d’autres parts, il s’est contenté d’écrire dans son livre.
Rappelons qu’en page 56 de son ouvrage Nicolas Sarkozy cite : que celui qui a des choses à dire doit avoir le courage de les dires et ceci en parlant des « notes blanches » lors de sa disant intervention sur la baisse des prix, dans cette même page il y donne d’ailleurs la définition de la « note blanche », celle ci est une note dont l’auteur ne veut pas dire son nom, un peu comme dans l’affaire « Clearstream » celle du fameux corbeau.
Il en est une d’histoire qui mérite d’être racontée : celle des « lettres de mon château »
Nicolas Sarkozy tenait la plume de Mazarin, l’auteur mystérieux des "Lettres de mon château", dans lesquelles la classe politique - de Jacques Chirac à Alain Juppé, en passant par Dominique de Villepin ou Philippe Douste-Blazy - était épinglée avec cruauté.
Le Monde, qui révèle samedi l’identité de l’auteur des 24 lettres, publiées durant l’été 1995 dans "Les Echos", précise que Nicolas Sarkozy juge aujourd’hui qu’il y a "prescription", neuf ans après les faits, consécutifs à l’élection de Jacques Chirac à la présidence de la République.
Le ministre de l’Economie, coupable d’avoir soutenu la candidature d’Edouard Balladur à l’élection présidentielle, entamait alors sa traversée du désert et avait accepté la proposition des "Echos" de rédiger ces lettres, publiées entre le 24 juillet et le 25 août et signées Jacques Chirac, François Mitterrand, Philippe Séguin, Edouard Balladur... ou Nicolas Sarkozy.
Le Monde, qui publie des extraits des missives, a retenu celle de Jacques Chirac à Nicolas Sarkozy : "Je t’avoue que tous les soirs je me postais devant la télévision pour assister à ce spectacle si réjouissant des Guignols de l’Info. C’est ainsi que, durant des semaines, j’ai pu passer mes nerfs (...) Mets-toi bien dans la tête que j’ai changé. Désormais, je ne pardonne plus. En tout cas plus tout de suite".
Sarkozy-Mazarin avait répondu : "Si étonnant que cela puisse paraître, je n’ai jamais cessé d’être chiraquien. Je l’ai été en suivant scrupuleusement votre exemple. Car enfin, il y a quelque injustice à me reprocher de vous avoir trahi. Vous étiez membre de la famille quand vous avez trahi Jacques Chaban-Delmas pour Valéry Giscard d’Estaing. Et, quand il a fallu trahir Giscard, avez-vous hésité à le faire ?"
"BAYROU UN TRAÎTRE, PIRE QUE SARKOZY"
Il avait même offert ses services au nouveau président : "Peut-être pourrais-je recommencer à vos côtés comme simple conseiller ? Au bout de quelques heures, une fois mes preuves faites à nouveau, seriez-vous heureux d’avoir avec moi un homme de confiance et de fidélité qui puisse fournir une heureuse alternative aux différends médiocres et sempiternels qui opposent Juppé à Séguin".
Dominique de Villepin est la victime d’une lettre adressée à Jacques Chirac par François Mitterrand. "Je crois bien que c’est votre première erreur (...) Faites attention, car on me dit qu’il est de par nature agité, ce Villepin", écrit l’ancien président au nouveau, après avoir pris pour cible les diplomates : "La forme est leur unique préoccupation. Pour le fond, on s’adapte. Ils se croient d’une race supérieure, confondant en permanence la qualité du col de chemise avec la pertinence d’une analyse".
Alain Juppé, qui venait d’être nommé à Matignon, est décrit comme "intelligent". "Mais sa rigidité dogmatique m’a souvent frappé. Il se cabre pour le principe. ’Je me cabre, donc j’existe’, semble-t-il penser (...) Vous aurez rapidement des problèmes avec lui. Je m’y connais, je m’en souviens avec Fabius".
Demain est un autre jour, et nous pourrions parler de Wal-Mart
Wal-Mart
On a voulut faire avec les prix ce que l’on a fait avec l’insécurité : distinguer l’augmentation des prix du sentiment de l’augmentation des prix ! Les français ne s’y sont pas tromper. Agir était donc indispensable […] De fait grâce à cette action [ …] Carrefour n’a pas été racheter par Wal-Mart

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