mercredi 21 mars 2007

LA VRAIE FAUSSE LAICITE DE SARKOZY

Le recteur s'est incliné et refuse de commenter la décision du Conseil supérieur de l'éducation (CSE), qui, lui infligeant un désaveu, a autorisé l'établissement Al-Kindi à ouvrir ses portes le 5 mars (Le Monde du 2 mars 2007)."AUTORITARISME"Derrière un style vieille France, M. Morvan, 62 ans, cache un personnage peu commun. Depuis son arrivée à Lyon en juillet 2002, cet universitaire, spécialiste de la littérature anglaise, s'est affranchi de toute langue de bois pour mieux défendre sa "conception de la République". Ancien directeur de cabinet, en 1995, du secrétaire d'Etat à l'enseignement supérieur Jean de Boishue, puis du ministre de l'éducation nationale, François Bayrou, il est un fidèle de Jacques Chirac, au point que certains le pensent intouchable.Souvent dépeint comme "un autocrate", il est en mauvais termes avec beaucoup de monde. Même avec Gilles de Robien, qu'il a connu pour avoir été recteur d'Amiens quand l'actuel ministre de l'éducation en était le maire. Les syndicalistes enseignants de la FSU du Rhône déplorent son "autoritarisme".Sur le projet d'établissement musulman, le recteur a fait de nombreuses déclarations, dénonçant par exemple, après avoir invoqué des obstacles strictement techniques, un "complot contre la République". La FSU n'a aperçu dans l'association Al-Kindi "aucun élément" de nature à conforter des soupçons d'extrémisme.En 2003, en plein débat sur le port des signes religieux à l'école, et après avoir exprimé ses réserves sur la perspective d'une loi à ce sujet, le recteur avait pris la défense d'une lycéenne menacée d'exclusion parce qu'elle refusait de se défaire de son bandana. Assurant "respecter l'islam", il ne manque jamais de rappeler cet épisode.L'affaire Bruno Gollnisch, en 2005, vaut à M. Morvan une certaine estime de la part de la gauche. Alors que la présidence de l'université Lyon-III hésitait à sanctionner son professeur, par ailleurs numéro deux du Front national, après ses déclarations sur la Shoah, le recteur l'avait acculée à le suspendre et le traduire devant la section disciplinaire. Il était même venu témoigner devant la 17e chambre correctionnelle de Paris en faveur de l'association estudiantine Hippocampe, poursuivie pour avoir estimé qu'un ancien président de l'université avait laissé se propager le négationnisme.Dans un de ses discours de la rentrée 2006, M. Morvan rêvait d'un monde où le langage serait "vecteur de rectitude conceptuelle et morale". Le voici astreint à la rectitude silencieuse.

1 commentaire:

TECHNOSAUVEUR a dit…

note | Tags : noël forgeard, parachute doré

Commentaires
Mr PINET

VOUS RAISONNEZ FORT JUSTEMENT et JE PENSE QUE TOUS NOS MINISTRES ET DEPUTES QUI ONT PARTICIPé à CREUSER LA DETTE DE LA FRANCE DEVRAIENT AVOIR TOUS LEURS BIENS PROPRES SAISIS........
Alain MAROUBY

Ecrit par : marouby alain | 12.04.2007

RAPPELONS AUX FRANCAIS LA DETTE DE LA FRANCE
http://cluaran.free.fr/dette.html

Ecrit par : marouby alain | 13.04.2007