jeudi 30 novembre 2006

LE PORTRAIT SATIRIQUE DE NICOLAS



Le portrait satirique de Nicolas Sarkozy

Deux ou trois fois par semaine, le soir, il court il court le furet du bois des dames. Des tours et des tours de jardin, au petit trot, Il court plus d’une heure, dans le parc du ministère.
Un bon baladeur sur les oreilles lui aurait grandement permit de se déconnecter du bruit des embouteillages qui bloquent presque toujours le quartier de la place Beauvau lié à la présence des échoppes de grands tailleurs et de l’Elysée, cela lui aurait permit de joindre l’utile à l’agréable. Cette circulation qui pourrait bien être à l’origine des migraines de Nicolas ce monoxyde de carbone que l’on respire à pleins poumons lorsque l’on n’est pas à la hauteur de la situation, « d’ailleurs lui tellement amoureux de Londres, n’aurais jamais pu vivre dans le quartier de Chelsea tellement sont nombreux les 4x4 et les pots d’échappements hauts ». Il court donc, et c’est quelque chose de voir ce ministre qui transpire, les gouttes de sueur perlent sur son front, repasser dix fois, vingt fois, cinquante fois, même devant les fenêtres derrière lesquelles travaillent ses hauts fonctionnaires de la police nationale. C’était la nouvelle stratégie mise au point par Nicolas pour surveiller tous ces gars dans les bureaux en qui il ne trouvait une grande confiance, ceux avec lesquels il aurait voulu être si exigeant qu’envers lui même, mais que nenni ceux ci ricanaient à le voir s’imposer une telle souffrance pour pas grand-chose. Son plus proche conseiller depuis vingt-cinq ans, et au vu des résultats il serait que depuis le temps il ne passerait jamais devant le maître, Brice Hortefeux est quant à lui soucieux cela pouvait créer une sorte de suspicion envers son personnel. Lui Nicolas affirme seulement : « C’est ma façon à moi de tout régenter je ne peux faire confiance à personne, il me faut donc être sur le terrain »
Pas le temps de respirer, toujours en apnée, depuis cinq mois qu’il est ministre de l’intérieur, car il est partout il paraît ne pas avoir arrêté cinq secondes, le temps n’ont plus, l’atmosphère devient irrespirable. Même en vacances à La Baule ou à Arcachon je ne sais , au cœur de l’été, il a encore fallu qu’il visite les gendarmeries, surveillance oblige, voir des casernes de pompiers et ceci en cas de surchauffe de ses gardes du corps à qui il oblige de faire régulièrement 60 kilomètres de vélo... pour le suivre, comme chaque bon dimanche avec son ami Michel et ceci afin de les épuiser ; leur faire comprendre qu’ils ne sont que de simples salariés a qui le salaire doit se mériter.
A la fin de l’été quand il a raconté cette épopée à ces amis de toujours ils en ont tous bien rigolé. Ces amis de toujours. Cette joyeuse bande de drilles qu’il rassemble, de Christian Clavier en Napoléon déguisé, à Martin Bouygues qui ne sais pas encore qu’Alsthom lui sera donné, de Jean Reno pour qui quatre ans plus tard un village entier sera fermé pour pendre femme, une nouvelle fiancée ; à Didier Barbelivien dont je ne sais rien et cela me sied bien, les publicitaires Jean-Michel Goudard et Thierry Saussez dont certains diront plus tard de la profession dont notamment Jonathan Littel dans
son interview sur « les bienveillantes » qu’elle participe au pourrissement du monde par le capitalisme , et tout ce groupe éclectique d’avocats, de producteurs et de banquiers, ces figures du show-bizz et du pouvoir qui l’ont depuis quinze ans accompagné. Ceux-là se sont longtemps retrouvés dans le quartier Neuilly ou l’on retrouve également bon nombre de fils d’immigrés, les soirs d’élection ou en hiver pour fêter les anniversaires de "Nicolas". Barbelivien y a même laissé une gratte au domicile des Sarkozy cela lui permet de venir plus souvent dans le squat. Et ils en ont passé, des soirées, à bâtir leurs ambitions.
En chantant, surtout des chansons de Julien Clerc ou de Johnny Hallyday, ce dernier chantera d’ailleurs pour l’avant dernier anniversaire de Nicolas en tant que ministre de l’intérieur « les portes du pénitencier vont bientôt se refermer ». Maintenant que "Nicolas" est ministre de l’intérieur et qu’il voyage en voiture blindée, ils viennent le retrouver place Beauvau c’est tellement plus beau tous ces gens qui ne sont peut pas franchement si mauvais mais tellement amoraux. Si on leur avait dit que leur ami serait un jour le premier shériff de France... Mais attention chez Nicolas, pour les coups tordus il s’y pose là, déjà Pasqua en sait quelque chose car il est passé par là.
Lui-même n’y croyait pas, il y a encore quelques mois. « Maintenant, dit-il, j’ai l’impression que cela fait un siècle que je suis là." Aucun de ses amis, aucun de ses adversaires n’ignorent plus, pourtant, que ce n’est pas cette place-là qu’il convoitait, être le l’éternel second ne lui convenait guère ; il était bien trop ambitieux pour en resté la. Depuis deux ans au moins, qu’il pédalait Nicolas se préparait encore plus dure pour Matignon. La plus haute fonction du gouvernement, celle pour laquelle Arnaud le professionnel du BTP l’avait bâti. Car comme Napoléon il pensait y être sacré, tant il en a consacré, des heures, à recevoir des chefs d’entreprise, des magistrats, des éducateurs de banlieue, des scientifiques, pour être au point dans chaque domaine. Il en a fait, des notes, balayant ceux qui le mettaient en garde contre les préventions des conseillers de l’Elysée , ses journées de trente six heures lui paraissaient bien courtes pour tout concocter. Il en a composé des gouvernements virtuels.
Dans son rôle de futur premier ministre tout semblait bien huilé, sauf quand certains journalistes habitués des cercles chiraquiens ; évoquèrent le poids grandissant de Jean-Pierre Raffarin, fulminant il renvoya tous ce qui évoquèrent le poids grandissant de ce dernier, il en avait tant rêvé de ce poste, dans sa tête de futur premier ministre son cabinet y était déjà constitué
C’est là que le verdict du chef de l’Etat est tombé.
Nicolas mon petit tu ne seras pas l’élu, Jean –Pierre l’homme de la France d’en bas est passé par là.
Quand Jacques Chirac lui avait téléphoné, le 6 mai 2002, au lendemain du second tour, il avait fait mine que la déception était bien passée, qu’il l’avait déjà bien digérée. Lors du dernier meeting de la campagne, à Villepinte, près de Roissy, chacun avait noté, même lui, combien les conseillers du président entouraient déjà son rival. Mais il a fait front. Il en parle aujourd’hui avec crânerie, mais la couleuvre n’est toujours pas passée, La rancœur ne faisait qu’augmenter et celle ci devenait de plus en plus difficile à dissimuler.
Quand le président lui a annoncé, tu seras le numéro deux du gouvernement, à l’économie ou à l’intérieur, c’est selon ton choix
"Je vais nommer Jean-Pierre Raffarin à Matignon, lui a annoncé le président. Tu seras numéro deux du gouvernement, à l’économie ou à
l’intérieur, c’est selon ton choix.
C’est une question d’habitude lorsque Nicolas est en colère on voit apparaître à la commissure de ses lèvres un rictus qui en dit long sur ses états d’âmes.
Je ne te cache pas, cependant, que je préférerais que tu prennes l’intérieur lui signale le président, car je n’ai personne pour t’y remplacer et c’est là que je pourrais le mieux te conseiller.
Si vous ne me faites pas confiance en numéro un, pourquoi me faire confiance en numéro deux ? a lâché, blessé, le ministre presque anéanti ; les migraines le reprenaient subitement
Comment peux-tu dire que te placer juste après le premier ministre, c’est ne pas te faire confiance ?"
A-t-il alors seulement hésité entre les choix qui lui étaient offerts ? Parmi ceux qu’il a alors consultés, en tout cas, personne n’optait pour l’intérieur. Cécilia, sa femme : « J’avais peur de l’image de premier shériff de France. » Brice Hortefeux, son conseiller politique : "Je craignais les bavures, les bévues, les coups de feux inutiles, utiliser le couvre feu, subir les aléas d’une politique sécuritaire." Franck Louvrier, « comme son nom ne l’indique pas » son attaché de presse : « C’est toujours plus difficile de construire une popularité sur la sécurité. « Sa mère, Andrée Sarkozy : « J’aurais préféré l’économie, j’ai tellement souffert quand son père est parti et que j’ai dû élever seule Nicolas et ses deux frères », et puis c’est moins dangereux, physiquement cela se comprend aisément quelque soit l’âge on aime à protéger son rejeton sous son aile maternelle, d’habitude on ne tire que très rarement sur quelqu’un parce qu’il a augmenté les impôts sauf en Corse ou les perceptions se font de temps en temps dynamiter quelques fois, ailleurs également." Martin Bouygues, PDG du groupe de BTP et de télécommunication, futur propriétaire ami intime des Sarkozy, était plus souple : " Evidemment, mon prisme, « c’est suivant comment on l’interprète, un bâtiment en forme de prisme est bien plus rentable qu’un bâtiment cubique » de c’est plutôt l’économie et pour cause quand on peut se faire un peut de fric facile c’est quand même plus agréable, mais je lui ai dit que les deux options paraissaient bonnes." Mais c’est le publicitaire Jean-Michel Goudard qui résume finalement les choses : "Moi, j’aurais plutôt opté pour Bercy, bien évidemment pour Jean –Michel c’est toujours le terreau du capitalisme qui prévaut. Mais lorsqu’il m’en a parlé, son choix était déjà fait." Car Nicolas à l’ambition toujours aussi démesurée, il a vite pesé les avantages et les inconvénients des deux possibilités qui lui étaient offertes ; les intérêts de la nation, celles des Français mises à part quelques dizaines de familles passaient évidemment au second plan " car il était très pessimiste sur la situation économique du pays, devait’il dire aujourd’hui. Je savais que les fondamentaux étaient mauvais, (un peu comme pour une équipe de football que l’on coach et ou les notions de base ne sont pas respectées) que la confiance était touchée et pour cause, Nicolas avait déjà eu l’expérience des chiffres lorsqu’il au ministère du budget, de 1993 à 1995 et que cela avait été un vrai fiasco, bien plus mauvais que les socialos. Je voulais avoir celle du cœur de l’Etat." Le cœur de l’Etat : la police, les services secrets, les élections, les réseaux religieux, la totale en quelque sorte quoi, il me fallait la mais mise sur tout et puis pourquoi pas avant moi" François Mitterrand et Jacques Chirac avaient occupé ces fonctions. Cela ne lui a pas échappé. Il a aussi retenu la promesse présidentielle : il sera le numéro deux rien que le numéro deux
Suite deux mains !!!!

N'EST CE PAS UNE FACON DE DETOURNER DES IMPOTS ?


Vin de palais, vin de placement , vous avez dit ISF ?
Combien ça coûte ?
À force de le répéter, le vin se consomme avec modération : 55 litres par an et par Français, contre plus de 100 litres au début des années 1960. Si, côté couleur, l’hexagone reste fidèle au rouge - environ 70 % de la consommation - le rosé commence à prendre de la bouteille. Tant est si bien que les ménages français achètent aujourd’hui davantage de rosés que de blancs pour leur consommation à domicile. Mais qu’importe sa couleur, le vin reste un produit plus abordable qu’on ne le croit. Plus de 70 % des bouteilles coûtent entre 3 et 4 € et 60 % des achats de vins passent par les grandes surfaces. En 2004, les Français ont acheté du vin à 2,74 € la bouteille en moyenne, pour un budget total de 124 € par an, chiffres vendangés par TN Secodip. Donc, pas de quoi se ruiner, à moins de vouloir savourer

Combien ça rapporte ?
François Pinault
, Bernard Arnault, Gérard Depardieu, Luc Besson, Michael Schumacher... Les grands vignobles attirent de plus en plus d’artistes ou de grands patrons. Mais plus par goût du vin que pour l’appât du gain. Moyennant un ticket de 1,5 million d’euros au minimum, on peut acquérir un château viticole dans le Bordelais... pour une rentabilité comprise entre 2 et 3 % seulement ! « Depuis 10 ans, les coûts de production ont beaucoup plus augmenté que les prix de vente, pesant irrémédiablement sur la rentabilité. En cause notamment : les 35 heures et les prix des matières premières. Résultat, de plus en plus de vignobles se diversifient en proposant des chambres d’hôtes et des visites du domaine » explique Xavier Piton, propriétaire du Château Belles-Graves, Lalande-de-Pomerol. Certains y trouvent toutefois leur compte : si le propriétaire tire l’essentiel de ses revenus de son vignoble, il est exonéré de l’ISF. Autre moyen de goûter le vin : se constituer une cave de grandes bouteilles, les conserver puis les revendre. « Les grands crus sont souvent un très bon placement car, contrairement à l’immobilier ou à la Bourse, leurs prix ne baissent jamais. Leur valeur peut même, selon les vins, se voir multiplier par deux, trois voire six, en cinq à dix ans » plaide Émeric Sauty de Chalon, président de 1855.com, site d’achat de vin en ligne. Encore faut-il résister à la tentation de le servir à sa table...

mercredi 29 novembre 2006

UNE COURONNE POUR LE MESSIE



Une couronne pour le Messie
N’oublions pas que chaque couronne à ses avantages et ses inconvénients celle de Nicolas Sarkozy je ne la vois pas mortuaire mais plein d’épines et les lauriers ne seront guère pour lui.
Une analyse de Marie Bénilde journaliste au Monde Diplomatique démontre dans un de ses articles Septembre 2006 intitulé présidentielle en France
En titre Nicolas Sarkozy déjà couronné par les oligarques des médias. Nous pourrions traduire ceci par : SARKOZY assoit son autorité politique par le biais de quelques grandes familles puissantes de médias toutes acquises à sa cause et recevant en retour autant de bienfaits.

Nombre de sondages ont montré jusqu’ici une fiabilité plus que limitée et n’ont pas permis de discerner la vérité
Il faut donc reconnaître que dès à présent les dés sont pipés. Monsieur SARKOZY et Madame ROYAL sont donnés comme présents au second tour, mais avec un atout spécial pour Monsieur SARKOZY qui a pratiquement dans sa poche tous les grands patrons de presse. Nous pouvons toutefois tirer une grande leçon de ce qui c’est passé en Italie avec Monsieur Berlusconi et conserver un grand espoir de victoire. Ce que dit donc Marie Bénilde en l’occurrence ceci : la courte défaite de monsieur Berlusconi en Avril 2006, a porté un coup au système clanique italien, bien destiné à contrôler l’opinion grâce a un mélange de marketing politique, d’intérêts croisés avec la presse et l’édition, et de mainmise directe ou indirecte sur le paysage audiovisuel.
Certes un an plus tôt, en France, le référendum sur la constitution européenne établissait qu’il ne suffisait pas de disposer de la quasi-totalité de l’espace médiatique pour convaincre une majorité de citoyens. Toutefois, la perspective d’une élection présidentielle, au printemps 2007, va permettre d’apprécier si un laborieux travail de domestication des médias ne finit pas, malgré tout, par se révéler payant. N’est-ce pas ainsi que certains ont interprété la réélection à la t^te de l’état de Monsieur CHIRAC en 2002, sur fond de campagne de presse matraquant le thème de l’insécurité aidé en cela par un désaccord de nos socialistes permettant au front national et à Jean Marie LE PEN de s’engouffrer dans la brèche sur fond de racisme.
Avant de continuer plus en avant sur la mainmise de Monsieur Sarkozy sur les médias citons une anecdote de choix sur certaines pratiques de ce dernier.
Un article du journal Marianne intitulé Confidentiel pour qui ? je cite Le Figaro a fait état d’un rapport « confidentiel », de la « direction centrale des renseignements généraux », sur les risques de violences dans les banlieues, « rapport porté à la connaissance du Figaro », précise notre confrère. Merci pour l’aveu. Autrement dit, le ministère de l’intérieur communique au Figaro des rapports confidentiels qui, entre autres affirmations, accusent les journalistes d’être responsables d’une éventuelle reprise des émeutes !
A noter que ce type de provocation est monnaie courante que ce soit par la parole ou par sa présence sur le terrain il est vrai que la délinquance peut se développer chez nos jeunes enfants dès l’âge de trois ans. A quand les descentes de police dans les garderies et les maternelles ? Bref restons sérieux et respectons toutes les familles françaises ou issues de l’immigration.
Bref voici que ce soir notre future présidentiable à été élue soyons vigilant au coups bas que pourraient assener le non encore déclaré Nicolas Sarkozy, les pièges des fortunés compagnons de route du ministre de l’intérieur sont nombreux.
La suite de l’article fait remarquer que tout est en place, pour favoriser l’intronisation de Nicolas Sarkozy à l’Elysée point encore au Panthéon. Chef du parti du principal parti de droite et parfois « extrême », l’union pour un mouvement populaire UMP, il pourrait également s’appeler « l’Union du Minimum de Personnes » tant il ne rend service qu’a un minimum de citoyens, les plus fortunées bien évidemment. Travaillant trente six heures par jour, oui croyez moi c’est possible par dédoublement de la personnalité c’est possible, la preuve il arrive encore à concilier son poste de ministre de l’intérieur et de président du conseil général du département le plus riche de France, les Haut-de-Seine, l’homme s’y emploie depuis plus de vingt à tisser une toile d’araignée et à construire un réseau d’influence dans les médias ou pratiquement tous y tombent comme des mouches comme attirés par un pot de miel . Même la Française des jeux est venue enrichir les caisses des hauts de seine par la taxe professionnelle qu’elle y apporte, Ce réseau a une nouvelle fois donné sa pleine mesure pendant l été 2006. le nouveau livre de Nicolas Sarkozy au éditions XO, Paris en est un bel exemple « Témoignages » fut immédiatement salué par une couverture souriante du Point ( la troisième en quatre mois et , entre autres exemples, par un entretien d’une complaisance presque burlesque avec Jean Pierre Elcabach sur Europe N° 1. Ce
monsieur Elcabach qui n’est d’ailleurs pas un modèle de partialité ni de complaisance dans ses interviews envers les parlementaires de gauche certains matins dans son émission de sa propre radio privée, bien que celle-ci reste attachée au groupe Lagardère auquel appartient d’ailleurs aussi l’hebdomadaire Paris Match ( je dirais un mot plus tard sur ce dernier ), le Journal du Dimanche, Elle, etc….- , il est dit dans cet article que Monsieur Nicolas Sarkozy a cette qualité remarquable qu’il refuse la « docilité » grossièrement a se laisser diriger, à obéir voir à la soumission. C’est ce qui peut laisser paraître, mais qu’en est-il réellement ?. pour ma part je suis plutôt partisan du pion que l’on positionne sur un échiquier au poste le plus stratégique et comme celui-ci n’a de cesse que son ego il n’est point difficile d’en tirer les meilleurs profits. Cela est également vrai pour beaucoup de personnes, tenez ce cher Monsieur Elcabach est le patron d’Europe N° 1 peut être parce qu’il le fin conseiller de Monsieur Arnauld Lagardère. Oui, je voulais dire un mot sur Paris Match, c‘est le genre de journal que l’on trouve souvent dans les salles d’attente de cabinets médicaux voir même dans les toilettes, pour ma part c’était dans ceux de la résidence de vacances de ma belle sœur pour qui d’ailleurs je porte la plus grande affection, avec la malchance qui me caractérise mes yeux se sont posés sur un numéro grand ouvert ou l’entête était le suivant Nicolas Sarkozy s’explique de A à ….Z avec « Témoignage » déjà candidat veut occuper le terrain tout été l’été : il se justifie sur les thèmes les plus polémiques : l’immigration, la sécurité, le libéralisme. Plutôt ue de déchirer les pages comme on le voit souvent chez certains praticiens, j’ai pris une paire de ciseaux et découper soigneusement l’article, pensant que cela pourrait éventuellement me servir plus tard en tant qu’antisarkoziste primaire. On y trouvait un certains nombre de mots clés comme Amnistie, Balladur, Cécilia, Doute, Etats-Unis, France, Gouvernement, Homosexuels, Immigration, Jacques Chirac, Kyoto, Libéral, « La Marseillaise », Nation, Opposition, Présidentielle, Quartier, Racaille, Shoah, Trop, U.m.p, Villepin, Wal-Mart, Xénophobie, Yonne et Zep ( je les ai tous énumérés pour faire du papier ) pas si difficile que cela il suffit de réécrire les balivernes qui vous tombent sous les yeux .
De retour dans les côte d’Armor pour y finir mes vacances et étant resté sur ma fin avec les quelques mots clés de l’article je me suis décidé à acheter le dit livre dans une petite librairie locale. Bien mal m’en pris car pour seize Euros quatre vingt dix je n’en avais pas pour mon argent je n’avais jamais rencontré dans une quelconque littérature un tel condensé de « conneries » au cm². Mon ire était elle que de retour à mon domicile je donnais mes réactions à chaud sur le site de l’éditeur « lelivredenicolassarkozy.com » avec la complaisance que l’on me connaît le modérateur m’a viré illico presto, il préfère sûrement les commentaires donné par un anglais, il est vrai que dans son livre le ministre cite que les britanniques rachètent nos maisons en Dordogne, dans le Périgord, dans le Lubéron ou en Savoie, j’en parlerais plus en détails ultérieurement. Voici pour l’anecdote, j’en était justement resté à un conseiller de Monsieur Lagardère le sieur Elcabach : en Juin 2006 Alain Genestar directeur de Paris Match se fera débarqué de son poste de directeur pour avoir eu l’audace ou le courage de publier en couverture une photo de l’épouse du président de l’UMP avec son compagnon de l’époque ( Zut je ne l’ai pas vu ce magazine là , mais qu’importe j’ai bien d’autres sources sur le sujet ) on pouvait donc remarqué que l’indocilité permise aux médias d un groupe en question. Au patron de presse limogé pour complaire à un ministre et chef de parti ? cela faisait longtemps que l’on avait pas connu pareille marque d’allégeance journalistique au pouvoir politique.
Il y en a bien d’autres qui se sont retrouvés avec des procès pour avoir semble t’il porté atteinte à la vie privée de Monsieur Sarkozy, est-ce la faute des médias si il y avait de l’eau dans le gaz dans la famille Sarkozy « rien voir avec la privatisation de GDF et la fusion avec Suez ». Dans la vie courante cela se passe régulièrement et les gens en parle et il n’y a pas matière à fromage, cela fait partie de la vie courante et pour autant les personnes concernées assument, autrement il faudrait nous faudrait autant d’avocats que de faits divers, il y en a déjà quarante six mille en France dont une bonne quarantaine à l’UMP, il y aurait la matière à maelstrom ou tsunami comme le laisse entendre le ministre, pour un ignare comme moi cela voulait bien dire « gouffre, tourbillon, tornade » et respectivement « ras de marée ». Je me demande parfois comment cela se fait-il q’un homme d’une taille moyenne, voir moins avait une telle corpulence, il se disait pourtant sportif avait-il un gilet pare balles, erreur de ma part c’était ses carnets d’adresses personnelles d’amis influents de la presse et de l’audio visuel qui lui donnait cet embonpoint. Le bougre, Il y avait mis le temps de la patience et beaucoup de travail, d’abnégation voir de soumission mais cela avait porté ses fruits. Il n’était guère difficile d’y y remarquer les familiers, comme Martin Bouygues actionnaire de TF1 et parrain du fils de Nicolas, on retrouvera d’ailleurs ce même Martin lors des difficultés d’Alstom, à méditer ultérieurement. Il y avait aussi dans ses familiers Bernard Arnault ( la Tribune, Investir, Radio Classique), dont la fille Martine se maria en présence de M Sarkozy habitant Neuilly, MM Bouygues et Arnault furent d’ailleurs tout deux témoins aux épousailles du maire de la ville.
Ces Relations professionnelles ont affermi les amitiés. Ainsi M. Lagardère doit à M. Sarkozy le règlement, en 2004, du conflit d’héritage qui l’opposait à sa belle-mère Betty, lorsque l’homme politique et ancien avocat d’affaires, avait, en tant que ministre de l’économie, des finances et l’industrie, la haute main sur l’administration fiscale. « On signe ton truc fiscale et on passe à autre chose. », aurait dit le ministre sitôt nommé à Bercy. Décédé en 2003, Jean-luc Lagardère avait lui aussi eu l’occasion d’apprécier, lors de la faillite de la Cinq en 1992, les conseils de l’associé de cabinet Claude-Sarkozy cabinet qui rapporte quand même quelques deux cents mille Euros annuel à l’intéressé, une misère quoi un peu d’argent de poche en somme.
En avril 2005, le président de l’UMP fut l’invité d’honneur d’un séminaire du groupe Largardère à Veau de Deauville. L’héritier Arnaud le présenta « non pas comme un bon pote, mais comme un frangin » unis à la vie comme à la mort. Un mois plus tard, le patron du principal groupe de presse et d’édition français affichait son amitié en participant à une réunion de M. Sarkozy ( animé par le journaliste Michel Field dans le champ des caméras ) en faveur du « oui » à la constitution européenne. M. Largardère dévoila ce soir-là la nature de son engagement : « Quand il y a un but à marquer », « un peu comme au beaux jours de l’équipe du Matra Racing » « je préfère être dans l’équipe que dans les vestiaires »Stéphane Courbit, président d’Endemol France, producteur des émissions de Marc-Olivier Fogiel et de Karl Zéro, assistait également à ce meeting électoral.
De son côté M. Serge Dassault (Le Figaro, Valeurs actuelles) se souvient que l’actuel ministre de l’intérieur a « démêlé » la succession de son père Marcel. Et il n’ignore pas que M. Sarkozy est devenu un familier de son fils aîné Olivier, par ailleurs, député UMP. Parfois les rôles s’entrecroisent : proches de la famille, MM. Bouygues et Arnault comptèrent aussi au nombre des clients du cabinet d’avocats. Enfin, avec un homme politique amateur de vélo, on ne saurait oublier les compagnons de route… Cyclable. MM. Bouygues et Arnault sont à nouveau du nombre, tout comme M. Claude Décaux, leader mondial de l’affichage urbain, et M. Pinault propriétaire du Point. Sans oublier Michel Drucker, animateur populaire de France 2, compagnon dominical du ministre, comme l’aurait dit si bien feu Charles Trenet « à bicyclette »
« La droite cantonnée dan le ghetto de Neuilly et des hauts-de-Seine et si la France n’était pas la France ? »
La construction d’un tel réseau n’est nullement le fruit du hasard. Il y avait la tout le potentiel industriel et médiatique, il ne manquait qu’un « manipulateur » ou pourquoi pas un « manipulé » suivant les besoins du systême. En 1983, lorsqu’il conquiert, à 28 ans, la mairie de Neuilly, M. Sarkozy s’attelle très vite à bâtir un cercle de relations susceptibles de favoriser son ascension politique. Sa ville, une des plus prospère de France, compte deux mille quatre cents entreprises, donc de nombreux patrons qui s’intéressent à lui en voisins ou en simples administrés, à titre personnel ou professionnel. Dès 1985, le maire crée le club Neuilly Communication, lequel compte parmi ses membres M. Gerald de RoqueMaurel, président-directeur général d’Hachette Filipacchi Médias, M. Nicolas de Tavernost, président de M6, ou encore M. Arnaud de Puyfontaine, patron de Mondadori France (ex-Emap France, troisième éditeur de magazines). M.Sarkozy veille également à s’entourer de publicitaires, comme MM. Thierry Saussez, président d’Image et Stratégie, Philippe Gaumont (FCB), puis Jean-Michel Goudard (le « G » d’Euro RSCG). Il fréquente ainsi les grands annonceurs Philippe Charriez (Procter & Gamble) et Lindsay Owen-Jones (L’Oréal). Désolé mais j’en ai marre d’énumérer, Qui a dit ISF ? si ce n’est pas malheureux, l’argent n’est sûrement pas ici.
En juillet 1994, l’actuel président de l’UMP devient simultanément ministre de la communication et ministre du gouvernement d’Edouard Baladur, La communication c’est ce qu’il y a de mieux pour débuter en politique, « vous mettez le nez partout ni vu, ni connu, ni à voir » ce qui lui permit d’être à la fois le décideur politique et le pourvoyeur de fonds publics des grands groupe de médias…
J’en ferais bien un tout petit sujet lorsque le temps me le permettra !!!!
Mais c’est surtout sa position de porte-parole du gouvernement, puis du candidat Balladur, entre 1993 et 1995, qui l’amène à rencontrer les hommes influents que sont Alain Minc- lequel le conseillera dix ans plus tard à l’occasion du référendum européen, à la ligne ouvrir une parenthèse.
« Alain Minc, fils d'un dentiste polonais ashkenaze,
[ La culture ashkenaze (ou achkenaze) est la culture des israélite provenant d'Allemagne, de Pologne, de Russie, de l'ancien empire austro-hongrois et plus généralement d'Europe de l'Est ]…..
Naturalisé français en 1947, est né le 15 avril 1949 à Paris dans le 19e arrondissement (marié, père de trois enfants).
Il est président du conseil de surveillance et de la Société des lecteurs du Monde, et président d'AM conseil. Il est diplômé de l'école des Mines de Paris (1968-1971) en tant qu'ingénieur civil des Mines ; il l'est aussi de l'Institut d'études politiques de Paris (1968-1971) puis de l'ENA (1973-1975) où il fut major de la promotion Léon Blum, voie d'Administration économique.
Il intègre l'Inspection des Finances puis démissionne de son corps pour rejoindre Saint-Gobain en 1979. Il quitte cette société en 1986 pour travailler avec l'homme d'affaires Carlo De Benedetti, et devient administrateur-directeur général de Cerus. Il quitte la société en avril 1991.
Ami des grands dirigeants du monde des affaires et de la politique, il est aussi membre de plusieurs instituts économiques et culturels d'où sont prises de grandes décisions diplomatiques, économiques, et sociales : la Fondation Saint-Simon (libérale), le Siècle, Espen Institute, le groupe de Bilderberg (libéral). Sortant environ un livre par an, il est le conseiller le plus sollicité de sa génération. Administrateur de nombreuses sociétés, il traite d'économie comme du discours de communication avec sa société AM conseil.
Depuis l'ouverture de Direct8, chaîne de la TNT, Alain Minc est éditorialiste de l'émission intitulée Face à: Alain Minc animée par Guillaume Klossa, l'éditorialiste européen du quotidien Metro et président de l'organisation non gouvernementale Europa Nova.
Condamnation judiciaire pour plagiat
Alain Minc a été condamné le 28 novembre 2001 par le tribunal de grande instance de Paris à verser 100 000 F (15 244,90 euros) à titre de dommages et intérêts pour plagiat, reproduction servile et contrefaçon, pour son ouvrage intitulé Spinoza, un roman juif, dont le tribunal a statué qu'il était une contrefaçon partielle de l’ouvrage Spinoza, le masque de la sagesse de Patrick Rödel.
et Jean marie Colombani . Monsieur Sarkozy s’emploie à orchestrer l’engouement médiatique en faveur de Monsieur Balladur, dont Monsieur Minc est un des partisans déclarés, et à présenter son élection comme acquise. Il bénéficie à cette fin de l’appui du sondeur Jérome Jaffré, alors directeur général de la Sofres. Le 22 Mars 1995, le Monde titre en « une » : « M et Mme Chirac ont tirés profit d’une vente de terrains au port de Paris
». L’information émane de la direction du budget chapeauté par… Monsieur Sarkozy. TF1 est également de la partie. Une de ses présentatrices, Claire Chazal, signe une hagiographie « une hagiographie est en quelque sorte une biographie qui à pour effet d’embellir considérablement un personnage, ne pas le décrire tel qu’il est !!! » de Monsieur Balladur tandis que M Bouygues ouvre les portes de sa chaîne à celui qui passe déjà pour un vice premier ministre. « Pour Martin [ Bouygues ], explique un observateur, Sarkozy et un maître à penser. Pour Sarkozy, est une force. Leur association est une PME. Ce qui explique en partie pourquoi, pendant la campagne électoral de 1995, TF1 est devenu « télé Balladur » [et dire que Monsieur CAVADA député européen UDF dans interview récente donnée à Jean Marc Morandini disait qu’un journaliste doit être neutre « vain dieu » ] Bouygues ne rendait pas service à Balladur, mais à un de ses lieutenants » C’est l’époque l’ambitieux ministre est surnommé « Darty »du fait de sa propension à être présent avant et après la météo….Alors directeur de l’information à France 2, Jean Luc Mano suit le mouvement ; il participera plus tard à la conception de la campagne menée par Monsieur Sarkozy pour les élections européennes de 1999, l’échec sera cuisant.
Un jour alors que je promenais j’ai aperçu Monsieur Sarkozy se faire filmé, suite à une descente de police et ô surprise, le caméraman n’était autre que lui-même.
Déjà en 1995, Monsieur Sarkozy a choisi le mauvais camp. Qu’importe, il profite de son ascension-éclair pour imposer son style et son image « le sheriff ». En Mai 1993, une spectaculaire et désagréable prise d’otages dans une maternelle de Neuilly le fait connaître des téléspectateurs. « il était toujours devant les caméras, sans parler, rappelle Jean Pierre About, rédacteur en chef au service enquête de TF1. Mais le lendemain, lorsque HB [ Human Bomb, nom donné au preneur d’otages] a pris une balle, il avait disparu du dispositif. Un coup de maître, puisqu’il n’est pas lié à l’opportunité de tuer le ravisseur qui a suivi». Cette technique dite du « mouvement permanent », qui consiste à se saisir de l’actualité immédiate pour apparaître à son avantage dans les médias, puis à foncer sur un autre événement, est devenue une marque de fabrique de M. Sarkozy, notons qu’a ce jour il n’y a pas encore de marque déposée.
« Je sais ce qui se passe dans vos rédactions »
En 2002, lors de la campagne présidentielle, un premier passage au ministère de l’intérieur lui permet de systématiser cette méthode de communication. TF1, dont les journaux mettent en scène un climat d’insécurité, se fait le relais zélé de la riposte ministérielle. Le 22 mai 2002, une intervention à Strasbourg du groupe d’intervention régional, à l’occasion de laquelle l’homme politique se fait omniprésent, donne le ton, la saisie d’ « armes de guerre » : deux pistolets, quatre caméscopes, trois ordinateurs, et deux appareils photos numériques…Très vite, le ministre devient l’unique émetteur de la parole policière. Monsieur Sarkozy a fabriqué le climat d’insécurité qui traumatisera toute la France du Nord au Sud, d’Ouest en Est. En novembre 2005, les émeutes des les banlieues illustrerons ce basculement. Une cellule de crise est installée place Beauvau et, dorénavant, l’information officielle passe par le prisme du ministre de l’intérieur. Lequel- « Kärcher », « racaille »- aime jouer les pompiers pyromanes, ce terme « Kärcher » n’aurait d’ailleurs pas dû être utilisé car représentative d’une marque déposée, mais s’il était nécessaire « nettoyeur haute pression ».
Que dire du mot prisme utiliser à toutes les sauces par le ministre « ce qui déforme la réalité ».A l’heure on je finis d’écrire cette phrase le candida à la candidature s’est déclaré, il n’a pas pu encore attendre le délais qu’il s’était fixé, il a vraiment la bougeotte cet homme là, il ne lui reste plus qu’a s’en allé de son poste maintenant qu’il a fixé toutes les règles pour toutes les élections à

lundi 27 novembre 2006

LES LETTRES DE MON MOULIN

Voici quelques rubriques que j’ai trouvé essentiel de reprendre dans ce blog :
Nicolas Sarkozy s’explique de A à… Z
Avec « Témoignage » celui qui se croît déjà candidat a voulu marquer les esprits.
Pour reprendre les termes d’une journaliste d’un quotidien bien connu et qui appartient a un groupe de médias proche de Monsieur Sarkozy.
On s’attendait à un livre confession mais avec « témoignage », c’est le bilan e sa vie et de son action que dresse Nicolas Sarkozy. La sortie de ce livre, écrit en seulement quatre mois, relève d’une véritable stratégie : il doit ouvrir de nouvelle perspectives. Sarkozy est en pleine métamorphose, passant de l’homme politique omniprésent sur tous les sujets intérieurs, vers le candidat de la droite voulant occuper les plus hautes fonctions. Pour cela il a besoin de rassembler, d’organiser la réconciliation générale. Manifestement, l’homme, le ministre, le candidat veut se mettre au clair vis-à-vis des Français (au moment ou ses liges sont écrites nous ne savons pas encore de quelle population de français il veut parler). Avec sa vie privée d’abord. Puisque c’est le premier chapitre qu’il aborde, en trois pages, le retour de sa épose Cécilia, « dommage qu’il n’en explique pas le départ, car il y en a beaucoup à dire », en précisant que cette fois ci « c’est pour toujours » ce qui reste à voir « fontaine je ne boirais pas de ton eau » car il existe semble t’il un gène chez les Sarkozy provocateur de la discorde familiale. Avec Chirac, ensuite. Fini le thème de la rupture « je t’aime mi non plus » : aujourd’hui il évoque son admiration pour le président de la République, même si cela ne l’empêche pas de critiquer quelques aspects de son action dans son livre. Enfin, il tente de se réconcilier avec une certaine partie de l’électorat qui pourrait encore douter de lui et qui ont parfois peur de lui. C’est ainsi qu’il se justifie sur les thèmes les pus polémiques : l’immigration, l’insécurité et non pas la « sécurité » ou encore le libéralisme. Le toujours ministre de l’intérieur poursuit encore et encore sa tournée de signatures. Comme il ne fait pas du tout l’unanimité ni au sein de son partie ni ailleurs d’autres parts, il s’est contenté d’écrire dans son livre.
Rappelons qu’en page 56 de son ouvrage Nicolas Sarkozy cite : que celui qui a des choses à dire doit avoir le courage de les dires et ceci en parlant des « notes blanches » lors de sa disant intervention sur la baisse des prix, dans cette même page il y donne d’ailleurs la définition de la « note blanche », celle ci est une note dont l’auteur ne veut pas dire son nom, un peu comme dans l’affaire « Clearstream » celle du fameux corbeau.
Il en est une d’histoire qui mérite d’être racontée : celle des « lettres de mon château »
Nicolas Sarkozy tenait la plume de Mazarin, l’auteur mystérieux des "Lettres de mon château", dans lesquelles la classe politique - de Jacques Chirac à Alain Juppé, en passant par Dominique de Villepin ou Philippe Douste-Blazy - était épinglée avec cruauté.
Le Monde, qui révèle samedi l’identité de l’auteur des 24 lettres, publiées durant l’été 1995 dans "Les Echos", précise que Nicolas Sarkozy juge aujourd’hui qu’il y a "prescription", neuf ans après les faits, consécutifs à l’élection de Jacques Chirac à la présidence de la République.
Le ministre de l’Economie, coupable d’avoir soutenu la candidature d’Edouard Balladur à l’élection présidentielle, entamait alors sa traversée du désert et avait accepté la proposition des "Echos" de rédiger ces lettres, publiées entre le 24 juillet et le 25 août et signées Jacques Chirac, François Mitterrand, Philippe Séguin, Edouard Balladur... ou Nicolas Sarkozy.
Le Monde, qui publie des extraits des missives, a retenu celle de Jacques Chirac à Nicolas Sarkozy : "Je t’avoue que tous les soirs je me postais devant la télévision pour assister à ce spectacle si réjouissant des Guignols de l’Info. C’est ainsi que, durant des semaines, j’ai pu passer mes nerfs (...) Mets-toi bien dans la tête que j’ai changé. Désormais, je ne pardonne plus. En tout cas plus tout de suite".
Sarkozy-Mazarin avait répondu : "Si étonnant que cela puisse paraître, je n’ai jamais cessé d’être chiraquien. Je l’ai été en suivant scrupuleusement votre exemple. Car enfin, il y a quelque injustice à me reprocher de vous avoir trahi. Vous étiez membre de la famille quand vous avez trahi Jacques Chaban-Delmas pour Valéry Giscard d’Estaing. Et, quand il a fallu trahir Giscard, avez-vous hésité à le faire ?"
"BAYROU UN TRAÎTRE, PIRE QUE SARKOZY"
Il avait même offert ses services au nouveau président : "Peut-être pourrais-je recommencer à vos côtés comme simple conseiller ? Au bout de quelques heures, une fois mes preuves faites à nouveau, seriez-vous heureux d’avoir avec moi un homme de confiance et de fidélité qui puisse fournir une heureuse alternative aux différends médiocres et sempiternels qui opposent Juppé à Séguin".
Dominique de Villepin est la victime d’une lettre adressée à Jacques Chirac par François Mitterrand. "Je crois bien que c’est votre première erreur (...) Faites attention, car on me dit qu’il est de par nature agité, ce Villepin", écrit l’ancien président au nouveau, après avoir pris pour cible les diplomates : "La forme est leur unique préoccupation. Pour le fond, on s’adapte. Ils se croient d’une race supérieure, confondant en permanence la qualité du col de chemise avec la pertinence d’une analyse".
Alain Juppé, qui venait d’être nommé à Matignon, est décrit comme "intelligent". "Mais sa rigidité dogmatique m’a souvent frappé. Il se cabre pour le principe. ’Je me cabre, donc j’existe’, semble-t-il penser (...) Vous aurez rapidement des problèmes avec lui. Je m’y connais, je m’en souviens avec Fabius".
Demain est un autre jour, et nous pourrions parler de Wal-Mart
Wal-Mart
On a voulut faire avec les prix ce que l’on a fait avec l’insécurité : distinguer l’augmentation des prix du sentiment de l’augmentation des prix ! Les français ne s’y sont pas tromper. Agir était donc indispensable […] De fait grâce à cette action [ …] Carrefour n’a pas été racheter par Wal-Mart